I don't want her...i want you! (Matteo/Dean)

Il y a six mois presque jours pour jour j'ai accepter de me fiancé à Juliet...mais je commence sérieusement à regretter cette décision. Je la vois aller, alors qu'elle prépare le mariage et je me dis que je n'en ai pas envie. Chaque jours je me dis que je préférerais être avec Matteo. D'ailleurs, je n'ai pas eu l'occasion de le voir depuis le mariage...disons qu'on s'évite le plus possible. On s'est croisé quelques fois au bar, mais c'est a peu près tout. Aujourd'hui par contre, je décide que j'en ai marre et j'ai bien envie d'aller le voir. C'est ce qui me pousse à prendre mon courage à deux mains et a aller cogner à sa porte de chambre. JE sais qu'il y est puisque je l'ai vu arriver il y a à peu près une heure. Je cogne trois petits coup et j'attend qu'il vienne m'ouvrir. Je ne sais pas pourquoi mais je suis stressé à l'idée d'être seul avec lui dans sa chambre.

Je déteste Dean Johnson, point à la ligne. C'est ce dont je me suis convaincu après que j'ai appris ce qu'il a fait, qu'il s'est fiancé à Juliet et c'est ma ligne de conduite depuis, je n'en démords pas. Je ne suis pas une personne si entêtée de coutume, mais personne ne peut s'imaginer à quel point j'ai été foutrement blessé. Pourquoi a-t-il fallu qu'il me dise être amoureux de moi ? Pour mieux me planter le couteau dans le dos ? C'est l'éternel recommencement avec lui, et cela me rappelle la première fois que nous avons couché ensemble à cause du pari fait avec Lexie.

Je suis dans ma chambre, mais disons que ces dernières semaines, je me tiens le plus loin possible du bar. J'évite Juliet, je lui ai demandé de ne travailler qu'un soir par semaine, car je suis en studio avec mon groupe et on répète de nouvelles compositions. Au moins ça de positif : je suis inspiré comme jamais. Je suis en train de jouer de la guitare, en train de composer, lorsqu'on cogne. Je lève la tête et me contente de dire : « C'est ouvert. » en continuant de gratter les cordes.

Je prend quelques secondes avant d'entrer dans sa chambre et je referme la porte derrière moi. Je souris à le voir sur son lit en train de jouer de la guitare. "Je te dérange...?" Je me sens très mal à l'aise. Je ne suis pas con, je sais qu'un truc s'est brisé entre nous quand il a apprit mes fiançailles avec Juliet. J'aurais souhaiter qu'il n'ai jamais à l'apprendre mais Juliet était si heureuse qu'elle s'est empresser de le crier sur tout les toit...

Je lève la tête vers lui calmement, sans mépris, simplement comme ça, comme on le ferait avec n'importe qui. Je le toise du regard, j'essaie d'être poli malgré le silence que je lui sers pendant de longues secondes, voire minutes. « Qu'est-ce que ça te fait ? » je me contente de demander. Je soupire en déposant ma guitare. « On n'est même pas obligé de se parler, te donne pas cette peine. »

"J'ai envie de te parler moi.." Je soupire et prend le risque de m'approcher de son lit. Je le regarde dans les yeux et lui fait un tendre sourire. "Tu me manque" Je le regarde quelques seconde avant de détourner les yeux, incapable de soutenir son regard.

« Tu me fais chier. » Je dis simplement, même pas sèchement, juste parce que c'est la réalité et que je ne trouve aucune raison de l'en épargner. Sincèrement, on dirait qu'il fait exprès et si ce n'est pas le cas, il est décidément stupide de continuer à me faire le coup en espérant que ça ne me dérange pas trop et que je l’accueille à bras ouverts dans ma chambre. « J'en ai aucune envie, moi, est-ce que ça t'arrive de penser à moi dans tout ça ? » Je soupire. Je n'essaie pas d'être méchant, mais peut-il s'imaginer comment je me sens ? Il va se marier, bon dieu, et moi je l'aime. C'est de la pure connerie.

"Je suis désolé Matteo, je ne pouvais quand même pas plaquer Juliet au mariage de Laura..et refuser sa proposition en mariage aurait été trop cruel..." Je soupire et vais m'assoir à côté de lui. "Je ne veux pas te faire du mal, je suis désolé si c'est le cas...c'est juste compliquer. Mais tu sais que c'est toi que j'aime...." Je prend une pause et le regarde dans les yeux "Tu le sais ça hein?"

Je l'observe d'un drôle d'air, silencieux encore pendant un long moment, en tout cas.. qui me semble long à moi. « Ça ne marche pas comme ça dans la vie, t'es d'une naïveté.. » Je soupire, incapable d'être dur envers lui. Dean a toujours été pour moi l'idéal de l'homme, l'homme viril et confiant, et je ne peux pas croire qu'il me dise des absurdités comme ça. « Ça change rien, même si tu le penses, même si tu ressens quelque chose pour moi.. Tu préfères te marier à une fille que tu n'aimes pas plutôt que d'avouer que tu peux être attiré par un homme, c'est ça Dean ? Et tu me fais chier, profondément, pour ça. »

"Qu'est ce qui te fait dire que je vais aller jusqu'au bout avec cette histoire de mariage? Je n'ai pas envie de l'épouser, mais ça prend quand même du tact de briser des fiançailles" Je prend la main de Matteo et je plante mon regard dans le siens. "Matteo, je t'aime bon sang! N'en as-tu donc rien à faire?"

J'éclate d'un rire légèrement, non totalement, sarcastique. « Parce que quoi, tu crois que ce sera plus facile de la quitter une fois que toutes les invitations seront envoyées ? » Il me prend la main, je me tais. Je le regarde dans les yeux. Comment dire ? Je suis complètement dévasté par tout ça et je lutte pour survivre. Je m'étire pour attraper un carton d'invité, stupide et rose, et parfumé qui plus est, que je lui tends. « C'est ça que tu vas annuler..» dis-je en le lui donnant. A-t-il seulement jeté un œil à ces horribles cartons d'invitation ? Seigneur. Je soupire en lui lâchant la main et en allant m'asseoir sur mon lit. « On aurait pas dû, toi et moi. »

Je le suis jusqu'à son lit et je soupire en prenant le carton d'invitation dans mes mains. Je fais une grimace, puisque c'est la première fois que je le vois et le déchire."Je ne regrette rien...au contraire" Je me penche vers lui en lui vole un rapide baiser avant qu'il ai le temps de comprendre ce qui se passe. C'est plus fort que moi....

Lorsqu'il vient vers moi, je m'attends à ce qu'il me sorte de nouveau de stupides arguments, mais il me sort le meilleur d'entre tous en m'embrassant. Brièvement, mais ça me fait un effet monstre. Je lui dis alors sincèrement : « J'ai tellement envie de toi, je te déteste pour ça, tu n'as pas idée comme c'est lourd, tous les jours, d'y penser, d'essayer de continuer sans être auprès de toi. » Je fronce un peu les sourcils, c'est difficile de dire ces mots. C'est difficile d'admettre à quel point il m'affecte !

"C'est pareil pour moi Matteo...pense ce que tu voudra mais je ne touche presque jamais à Juliet...j'en suis incapable...quand on fait l'amour je dois penser à toi sinon rien ne viens..." Je me mord la lèvre et je soupire. "Je te promet que je vais finir par les briser ses stupides fiançailles mais laisse moi le temps..."

Je le regarde, j'ai envie de m'accrocher à chacun de ses mots, mais j'ai tellement de difficulté à le faire. Longuement je reste ainsi avant de glisser une main dans ses cheveux, avant de finalement l'embrasser. Ensuite, je l'attire avec moi sur mon lit. Je me couche contre lui en soupirant. « Ne me promet rien que tu ne puisses pas être certain de faire... » je dis alors, en caressant son torse.

Je me laisse tomber sur le dos lorsqu'il m'attire et je me serre contre lui. "très bien alors.." Je lui souris et l'embrasse tendrement. Je suis heureux de savoir qu'on à pu se réconcilier parce que franchement, le savoir en colère contre moi me brisait le coeur.

Je ravale ma déception lorsqu'il ne promet effectivement rien, car j'ai si terriblement peur de me trouver de nouveau devant une déception monstre. Je ne le mentionne pas par contre, je n'ai pas la force de me disputer avec lui toute la vie. Je ferme les yeux, un peu découragé. Au fond de moi, j'aurais aimé qu'il promette quand même, ainsi j'aurais eu cette conviction que je peux le croire, car il ne doute pas un instant qu'il le fera.
Mais l'envie est plus forte que moi, alors je me tourne vers lui pour l'embrasser tout doucement sur les lèvres. J'ai envie de lui follement, je dois me retenir pour ne pas lui sauter dessus.

Je le serre contre moi et l'embrasse pendant quelques minutes avant de détacher mes lèvres des siennes. Je le regarde dans les yeux et caresse doucement sa joue. "Je t'aime"

Je frisonne quand sa main me touche, je lui souris faiblement. Je suis heureux de l'entendre, bien sur, mais je ne peux y croire à cent pour cent, je ne peux me contenter de m'accrocher à ces mots et d'espérer qu'ils constituent notre avenir. Je soupire simplement, et je continue de sourire avec cette légèreté un peu fausse. Je caresse ses cheveux. Il est si beau, maintenant et tout le temps en fait, tellement que c'est à chaque fois une torture.

Je lui souris tendrement et commence à l'embrasser dans le cou. Je caresse son torse sous son chandail et je fini par carrément lui retirer, question de le mettre plus à l'aise. Je relève la tête vers lui quelques secondes pour lui faire un second sourire avant de commencer à couvrir son corps de baiser.

« Tu sais combien je ne peux pas te résister... » Et c'est plus que vrai, c'est sa réalité, leur réalité. Alors, il se laisse faire, son chandail vole sur le sol en un instant, et il ne s'en plaint pas vraiment. Les yeux clos, il soupire lentement, à cause de la douceur de l'instant, des caresses et des baisers de Dean. Il n'y a plus rien qui compte dans l'instant.

"Et moi de même" JE continue de couvrir son torse de baiser et je me descend vers le bas de son ventre. Je détache sa ceinture ainsi que ses pantalons. J'ai bien envie de lui faire le plus de bien possible.