Why here? (Mae / Laura)

Dès que je vois mon frère, j'ai un drôle de sentiments. Je me fige lorsqu'il demande d'un ton très peu aimable ce que je fou ici. Je me lève dès que Laura m'entraine vers la sortie et je la regarde dans les yeux. "Fait attention à toi.." J'ai peur pour elle, je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas aimer le regard de Xavier envers elle. JE la serre dans mes bras, dépose un baiser sur sa joue et je quitte la maison presque à la course.

Je regarde Laura entrainer Maelya vers l'entré et je vais m'assoir sur le divant. J'attend son retour avant de la regarder dans les yeux. "Je ne veux plus que tu la fréquente c'est compris?" Je me lève, pris d'une colère soudaine. Je ne veux certainement pas avoir à me soucier de ma soeur en plus de cet imbécile de James qui est revenu dans le décors.

Je suis sur le cadre de la porte en observant Mae qui s'en va. J'aimerais aussi m'enfuir comme elle ne ce moment, si j'écoutais mon impulsion j'irais rejoindre James peu importe où il est, pour avoir avec lui cette conversation que nous n'avons pas eu aujourd'hui parce que j'étais trop sous le choc de le revoir comme ça à l'improviste. Mais je finis par revenir vers Xavier après avoir refermé la porte. Il se lève, carrément furieux, en me donnant une nouvelle fois un ordre.

« Tu voulais une copine ou un soldat, merde ? » Je suis vraiment énervée moi-même. Je hais son attitude. « Tu crois que c'est comme ça que j'aurai envie de passer 24h sur 24 avec toi ? Tu m'étouffes. »

"Je t'étouffe parce que si je ne le faisait pas tu serais encore dans la rue en train de te farcir n'importe quel inconnu. Tu es ma femme maintenant Laura et tu me doit le respect et tu te dois d'écouter ce que je dis! J'ai une réputation à garder et ce n'est pas toi qui va me la démolir." Je m'approche d'elle et la regarde directement dans les yeux. "Les gens parlent Laura, et déjà qu'il se sont demandé pourquoi tu étais si près de ta nouvelle belle soeur au noce, il n'est pas question qu'ils apprennent que c'est ton ex!"

Non, mais il est incroyable ! Je le regarde comme s'il était complètement dément et en réalité, ce n'Est pas loin de ça il me semble ! « Xavier, tu aurais peut-être pu penser à épouser une petite vierge effarouchée de bonne famille si tu t'attendais à une femme parfaite ! » Je suis blessée par ses paroles. « Tu connais mon passé, tu me connais moi, tu sais que je.. je ne serai jamais "ça". » Par "ça", j'entends sa femme parfaite qui n'ouvre pas la bouche... sauf au lit, ou pour lui dire qu'elle l'aime voilà ! Je ne suis pas ce genre de fille ! Je ne le serai jamais. « On s'en fiche que ce soit mon ex, je ne compte pas la voir autrement que comme une amie ! Il est où le putain de problème ? Ta jalousie, tu peux te la garder, j'en ai marre. »

Je l'écoute me parler et je serre les poings, j'ai carrément envie de la démolir présentement mais je me retiens...jusqu'a temps qu'elle me dise que je peux garder ma jalousie. Alors la c'est trop. Je la gifle avec force. "Fait attention au ton que tu utilise avec moi jeune demoiselle!" Je ne vois plus Laura comme ma femme mais plutôt comme une gamine qui me fait chier. Présentement je n'aurais pas de problème à lui faire subir le même truc que j'ai fais subir à Maélya. Je suis hors de moi même et je crois que Laura s,en rend bien compte.

Je ne m'attendais pas à ça, je dois l'avouer. Disons que ça... frappe, et ce n'est pas un mauvais jeu de mot. Physiquement et émotivement. Je reste complètement silencieuse devant lui, abasourdie. « C'est la première fois, et certainement la dernière fois que tu me touches comme ça. » je dis d'une voix lointaine, étrange. Je suis sous le choc. « Il est hors de question que je passe la nuit ici, encore moins avec toi. » S'il croit qu'en me frappant, je vais lui obéir, il se fourre le doigt dans l'oeil. Il ne fait que me provoquer. Je tourne les talons et je m'éloigne vers notre chambre, décidée à prendre de quoi passer la nuit ailleurs. Le premier endroit qui me vient en tête est le bar. Matteo me laissera dormir avec lui, j'en suis sure.

Je la suis jusque dans la chambre. Si elle croit pouvoir s'en tirer si facilement elle se trompe. "Oh non tu ne pars pas d'ici" Je me place devant le cadre de porte de manière à l'empêcher de sortir et je la regarde dans les yeux. " Tu essaye de sortir et je te jure que tu va le regretter Laura" Je croise les bras " On a pas fini de parler et je ne tolère pas qu'on se sauve avant la fin d'une conversation"

J'aurais dû me douter qu'il n'allait pas baisser les bras aussi facilement. Mais ça me frustre encore plus ! Je me sens moi-même au bord de la crise de nerfs, il ne comprend vraiment rien à rien. « Ok, alors on parle de quoi ? Du fait que t'as démoli la face de Maelya avec ton frère ? Ou bien que tu l'as presque poussé à me baiser ce soir là en lui demandant de faire diversion ? À moins que tu préfères qu'on parle du fait que je ne serai jamais amoureuse de toi ? » Disons que... cette fois... la pensée a été trop loin. C'est faux, même si j'aimerais beaucoup le croire à cause que je le déteste vraiment en ce moment, je mens. J'ai cru que je commençais à l'être. « Je voulais pas dire ça... Tu sais que c'est faux... » Je vais m'asseoir sur le lit.

JE la regarde me parler plutôt stupéfaite. C'est donc de cela qu'elle parlait avec Maélya tout à l'heure. Elle en a mis du temps pour finalement croire ma soeur. Mais lorsqu'elle me dit qu'elle ne m,aimera jamais je sens mon coeur se déchirer. Je la regarde dans les yeux et je fini par détourné le regard. Elle se confond en excuse me disant qu'elle n'a jamais voulu dire ça. "Oh je sais que tu ne le pense pas, c'est de la faute à James. Son retour ta mis de travers... " JE m'approche d'elle et je vais m'assoir à côté d'elle.

J'ai toujours la tête baissée, triste. Cette fois, la colère a fait place à la plus profonde des tristesses. L'évidence se présente à moi : il faudra que je vois James, il faudra que je lui parle. Sans regarder Xavier, je murmure : « Tu devrais consulter... Être jaloux au point de buter quelqu'un, c'est un peu débile Xavier. » Pourtant, mon ton n'est pas du tout agressif. C'est juste... vrai. Je ne peux pas croire qu'il a fait ça à Mae. « Je n'aurais jamais accepté de te marier si j'avais su... » Je me sens... défaite.

Je tourne la tête vers elle et le calme que je venais de retrouver se dissipe de nouveau lorsqu'elle me dit que je devrais consulter. Je fronce les sourcils et je met ma main sur son visage tout en serrant. J'approche son visage du mien et je la regarde droit dans les yeux. "Si tu t'avise encore une fois de me dire d'aller consulter, je tue Maélya c'est compris?" Je relache son visage en la poussant ce qui la fait tomber sur le dos dans le lit. Je me lève et je m'approche de la porte. Je suis furieux.

Chacun de ses gestes brusques me surprend... Mais je reste silencieuse, je toise son regard du mien, je ne bronche pas malgré la peur qu'engendre ses propos. Je prends bonne note de prévenir Mae, de prévenir Matteo, bref tout le monde qu'il n'a pas intérêt à s'approcher d'elle. Note à moi-même : je lui dis de changer d'hôtel, et je ne l'invite plus jamais ici. « Ne t'avise pas de penser qu'on va coucher ensemble d'ici les cent prochaines années, pas avant que tu changes.. » Je me lève et je passe à côté de lui. Je le sens bouillant de colère. « Je dors en bas. »

Je la regarder se lever d'un bon et ce qu'elle me dit me fait rire. "Ca c'est ce que tu pense chérie" Si elle croit que je ne vais pas avoir cce que je veux d'elle, elle se trompe. Je sais me montrer très persuasif... Elle passe à côté de moi et je l'attrape par le bras. Je la tiens fortement, de manière à ce qu'elle ne puisse pas se déprendre et je la serre contre moi. Je la regarde dans les yeux, avant de glisser ma main libre entre ses jambes. Je lui ais un mince sourire et je lui murmure doucement à l'oreille. "Si tu crois que je ne vais pas avoir ce que je veux de toi tu te trompe..."

Je baisse les yeux. Je rêve ou.. tout ça vient littéralement de tourner au cauchemar ? Je le regarde dans les yeux, attristée. « Tu gâches tout..... » Nous avons vécu un rêve. Un véritable, que je ne pourrai vivre avec personne d'autre que lui. J'étais heureuse. C'était magique. Et là, tout devient un calvaire incroyable. Il a la main entre mes jambes, il me caresse. Je ne bronche pas. Je résiste, mon corps ne cédera pas à ses caresses, pas ce soir. « Nous deux ça tiendra pas. Si c'est comme ça tous les jours. Je veux pas vivre comme ça. » Je ferme les yeux, alors qu'il insiste...

"Souviens toi Laura...pour le meilleur et pour le pire" Je l'embrasse tendrement sur la joue puis je dérive mes baiser dans son cou alors que je continue de caresser son entre jambe. Au bout d'un moment je fini par glisser ma main dans son pantalons. Je la regarde dans les yeux, toujours en ayant se sourire dans le visage puis je me met à avancer vers le lit, la forcant à reculer.

Sur le coup, je le laisse faire... parce que je crois qu'il va finir par s'arrêter. Mais il continue, même qu'il me pousse vers le lit. « Si tu me forces c'est un viol. » je dis, sur le ton qui se veut parfait pour le narguer, mais je n'ai pas le coeur à plaisanter. Je ne ferai pas une crise, je ne crierai pas s'il insiste jusqu'au bout, mais il peut être sure que je disparais dès demain matin, si ce n'est pas cette nuit.

Je l'étend sur le lit ignorant ce qu'elle dit parce que je n'ai pas l'intention de la forcer. Je l'embrasse de force et au bout d'un moment je me recule, me levant complètement. "Maintenant tu vois à quel point j'ai du pouvoir sur toi. Et je t'assure que si demain matin tu n'es pas dans cette maison je vais tuer tout ceux qui t'entoure, en commençant par Maélya et James." Je lui fais un large sourire et je sors de la chambre. JE me tourne vers elle "Garde le lit, je dos en bas"

Je ne comprends pas pourquoi il s'acharne à m'embrasser, pourquoi il s'acharne à se rapprocher alors que j'ai tout sauf envie de ça... et il le sait très bien. Lorsqu'il s'enlève enfin de sur moi, je me redresse en le fusillant du regard. Ses paroles me glacent le sang, parce que... j'ignore jusqu'où il est prêt à aller. Je n'en ai pas la moindre idée, il pourrait très bien être encore plus débile que je ne me le suis jamais imaginée. Quelle erreur j'ai fait, quelle bourde.. Je le regarde s'en aller, sans dire un seul mot. Lorsqu'il est sorti, je m'empresse d'aller claquer la porte. Je retourne m'allonger sur le lit, troublée. Je sors mon téléphone cellulaire et j'ouvre un message-texte destiné à James... J'écris : " j'ai besoin d'entendre ta voix ".... et j'observe mon téléphone une bonne dizaine de minutes en reformulant ces mots d'au moins quinze autres manières, puis je supprime toutes les lettres en refermant mon téléphone.