Laura anyways (Zach/Laura/Xavier)

-Je n'ai plus vraiment envie de passer la nuit avec toi. De toute façon, tu n'est qu'une pute, je mérite bien mieux

sur ce je lui pointe la porte de mon bureau, pour lui faire signe qu'elle peut dégager. puisqu'elle commence vraiment à me tapper sur les nerfs.

« Ça, ce n'est que ton opinion à toi et pour ce qu'il vaut... »

Mais je ne me fais pas prier pour prendre la porte comme il me le demande si gentiment. Je retourne vers le bureau de Xavier, plutôt en colère et plutôt blasée, car je ne sais pas pourquoi je m'adonne à ce petit jeu avec Zachary. Ça ne m'apporte rien, ça ne fait que me blesser même si je ne le laisse pas paraitre... Mais on dirait que tout est bon pour oublier à quel point je déteste chaque jour que la vie met devant moi. Je ne regarde pas vraiment où je vais, mais j'aperçois Xavier qui arrive dans le sens inverse. Je lui souris légèrement, j'essaie en tout cas que ça paraisse sincère.

Je suis de retour a mon bureau plus tôt que prévu, alors j'ai décider d'aller chercher Laura pour qu'on finisse le reste de la journée ensemble. Comme elle travail pour moi et que je détiens le cabinet d'avocat, elle fait les heures que je lui dis. Alors si je décide qu'elle a fini sa journée, elle a fini sa journée. J'arrive justement dans le couloir pour me rendre à mon bureau lorsque je la vois. Je souris et m'approche d'elle. Je sens qu'un truc ne tourne pas rond, mais je décide de ne pas le lui mentionner. Je dépose un baiser sur sa joue et lui prend la main doucement

-Viens notre journée est fini.

Je lui souris de nouveau

-Passé une belle journée? Zachary ne t'a pas trop mal traitée?

Je reste silencieuse, je suis Xavier. Il est la seule personne qui veut mon bien dans tout ce monde on dirait, parfois je me demande pourquoi surtout qu'il le désire apparemment plus que moi-même. Nous sortons à l'extérieur et j'ai un petit sourire sarcastique à sa question.

« Disons que je lui remets les idées en place lorsque ça arrive. », je dis simplement.

Je monte à bord de sa voiture et je soupire, le plus discrètement possible. Tout est devenu d'un ennui si... mortel... depuis que Xavier et moi sommes fiancés. Je ne lui en veux pas pour ça, je veux dire... J'aime être avec lui, c'est là où je me sens le moins mal sans doute, mais je n'arrive pas à m'ouvrir à lui, à être heureuse. Je choisis tout de même de faire un petit effort..

« Et toi, ta journée ? »

-Plutôt bien, j'ai eu quelques rencontre avec des clients pour des futur procès.

Je soupire et baisse les yeux..

-D'ailleurs, on m'a remit le dossier de la poursuite contre Jason...C'est moi qui s'en occupe.

Je ne sais pas comment me sentir, ĵe veux le faire condamner, il a quand même tenter de tuer ma soeur, mais j'ai peur de me faire prendre par mes sentiments et de tout faire tout croche. Je ne comprend même pas pourquoi c'est a moi qu'ils ont remit le dossier, n'ont-ils pas vu que j'ai des liens familiaux et conjugaut avec 2 des victimes si on peut dire.

Je détourne la tête et me met à observer le paysage par la fenêtre tandis qu'il m'explique qu'il s'est vu remettre le dossier de Jason... Quelle bonne nouvelle... Enfin, je dois aussi admettre que je m'en fiche. N'importe qui de sensé le condamnerait, ce n'est pas bien difficile de prouver qu'il est coupable ! Je ferai ce que j'ai à faire, j'irai dire ce que je sais à la barre et c'en sera fini de lui, point final.

« T'en fais pas, ce sera vite réglé... »

C'est vrai après tout. Nous restons plutôt silencieux le reste du trajet en voiture, simplement parce que je suis fatiguée et qu'il semble le comprendre, le respecter. Je descend de la voiture lorsqu'on arrive enfin et je me dirige vers la porte. « On fait livrer un truc ? » Au début, c'était toujours Xavier qui cuisinait et après un temps, j'ai décidé de m'y mettre... Je n'ai jamais voulu être un poids pour lui, rien qu'une loque qu'il garde presque comme un animal de compagnie, j'essaie d'être utile. Ce soir par contre, je n'ai aucune envie de faire à manger.

Je comprend assez vite qu'elle n'a pas tellement envie de parler, donc je reste silencieux tout le long du trajet du bureau à la maison. Lorsqu'on sort de la voiture elle me demande si j'ai envie qu'on se fasse livrer un truc. Je souris et je hoche la tête.

-Ouais pourquoi pas...ta envie de quoi?

Dis-je tout en débarrant la porte pour entrer dans la maison.

Je m’efforce de lui sourire moi aussi. Je déteste quand l'ambiance est tendue entre nous, j'ai envie que ça se passe toujours bien avec lui, le contraire est bien trop épouvantable à même imaginer. « Pizza végétarienne ? » Ça a toujours été ma favorite et là, j'ai surtout envie de quelque chose de simple. Nous entrons à l'intérieur et Xavier va téléphoner pour passer la commande.

Lorsqu'il revient, je suis déjà assise sur le canapé. Aujourd'hui, je suis tout particulièrement fatiguée pour dire la vérité. Je soupire en le regardant venir s'asseoir près de moi. Nous restons ainsi, silencieux pendant un temps, puis je viens me blottir dans ses bras. Je ne sais pas quoi lui dire, mais j'en ai marre d'avoir l'impression d'être un boulet pour lui.

JE vais passer la commande et je retourne m'assoir près de Laura. Je sens qu'il y a un truc qui cloche. C'est comme si il y avait de la tension entre nous maisp our rien, puisque je n'ai pas souvenir D'une dispute récente. Je la serre dans mes bras et lui donne un baiser sur le dessus de la tête

-Quelque chose ne va pas ma cherie?

" Je ne suis pas heureuse Xavier ", "je ne sais pas pourquoi je mets le pied hors du lit tous les jours ", " je ne me sens pas à la hauteur de notre relation, Xavier, car je ne crois pas que je ressens la même chose que toi "... Mais aucun de ses mots ne quittent la bouche de la jeune rouquine, qui se contente de lui sourire tout doucement.

« Non rien, je sais pas. » C'est inutile comme réponse, mais que dire de plus ? « Parfois j'ai l'impression que je ne te sers à rien du tout.. »

-Pourquoi tu dis ce genre de truc Laura?

Je soupire doucementm nous avons eu cette conversation plusieurs fois déjà.

-tu es un humain Laura, tu ne doit pas toujours servir à quelqu'un ou quelque chose. Tu me rend heureux c'est tout, j'ai pas besoin de plus. Je suis bien avec toi et j'ose esperer que c'est pareil pour toi.

Je continue de sourire légèrement, je connaissais déjà sa réponse avant qu'il ne la formule. C'est bien beau, mais il me demande comment je me sens et c'est ainsi que je me sens, alors c'est ce que je lui dis, point. Enfin, je relève la tête pour le regarder.

« Ouais. Je suis bien. » " Mais je ne suis pas aussi amoureuse que tu voudrais que je le sois.. " et ça, je crois qu'il en est parfaitement au courant. Je n'ose pas lui dire, je n'ai jamais osé, mais c'est ça la véritable question : pourquoi choisir de faire sa vie avec une femme qu'il sait très bien qui ne sera jamais amoureuse de lui ?

Je lui souris doucement et m'étire un peu pour aller attraper ses lèvres. Aussi bien resté la à se coller en attendant notre souper non? Je la serre contre moi et je m'étend sur le divant, l'entrainant par le fait même contre moi.

-Je t'aime Laura

Dis-je sachant que chaque fois que je lui dis ce genre de phrase elle me répond tout plein de truc sauf "moi aussi je t'aime" elle peut dire moi aussi, ou simplement hocher de la tête pour me faire comprendre que mes sentiments sont partagé, mais jamais je ne l'ai entendu dire qu'elle m'aimait de vive voix. Je sais qu'elle ne doit pas m'aimer autant que je l'aime, mais j'aimerais l'entendre une seule fois.

Trop de mots, parfois c'est comme pas assez... Dans mon cas, c'est sûrement pas assez. Je le laisse m'embrasser, même que je pose une main sur sa joue en prolongeant le baiser qu'il m'offre et je me serre légèrement contre lui. Lorsqu'il murmure ces mots, je garde les yeux fermés tout en affichant un faible sourire. « Ouais... » J'aimerais tant que les choses soient différentes... Mais chaque fois, je repense à la dernière nuit que j'ai passé avec James et où nous avons été heureux. Je me souviens de cet instant où il m'a dit " je t'aime Laura " et où j'ai senti mon coeur fondre de bonheur, de plaisir, de joie... Et les yeux fermés maintenant, j'ai la sensation d'être retournée dans le temps quelques secondes, entre les draps du lit de James, contre lui, heureuse comme une gamine qui vit son premier vrai amour... « Je t'aime aussi... » je murmure tout doucement, comme je l'ai fait ce jour là.

J'ouvre de nouveau les yeux, mais je romps le baiser qu'il tente de venir chercher de nouveau. Nous n'avons plus couché ensemble depuis au moins deux ou trois semaines, disons que... Ça aussi, ça fait un peu défaut entre nous dernièrement.

J'affiche un grand sourire lorsqu'elle me répond qu'elle m'aime aussi en utilisant les trois mots que je voulais tant entendre. Je la serre contre moi et j,arrive pour l,embrasser de nouveau, mais elle me bloque. Je la regarde dans les yeux et je dépose de nouveau ma tête contre l'appuie bras. Je joue distraitement dans ses cheveux et je l'embrasse dans le cou. J'ai vraiment envie d'elle ce soir, mais je ne veux pas trop le lui laisser savoir. Disons que côté sexe, c'est un peu a plat entre nous... depuis trois semaines.

Je suis mal à l'aise, parce que j'ai parfaitement conscience du fait qu'il en a un peu marre de ma froideur... J'y réfléchis, tandis qu'il caresse mes cheveux et je songe que cette situation est parfaitement ridicule... Nous allons nous marier. C'est un choix que j'ai fait en acceptant de porter sa bague, d'ailleurs je me demande encore souvent pourquoi. Il m'a semblé que vivre avec elle était la seule manière dont je pouvais vivre à présent que tout s'était effondré pour moi. Je finis donc par me rapprocher de lui, je l'embrasse de nouveau tout en détachant sa chemise. J'ai peu de conviction, mais je saurai sans doute le lui faire oublier... Tant pis si le livreur arrive, disons que certains autres appétits de mon fiancé méritent d'être rassasié.

Je ne me serais jamais attendu à cela. Enfin en temps normal oui, mais la il y a trois semaine que je n'ai pas eu espoir D'un quelqu'un acte sexuel alors la, qu'elle se mette à détacher ma chemise me surprend, mais en même temps je me laisse faire, profitant pleinement de ce moment et attendant la suite avec impatience. Je la serre contre moi, tout en l'embrassant tendrement et je relève son chandail dans le but de le lui retirer complètement. Je le laisse tomber sur le sol et je caresse doucement son dos du bout des doigts.

Il sera mon mari, c'est ce que je me répète. Je ne peux pas me marier avec un homme avec qui je n'ai pas envie de coucher, surtout que je couche avec le reste de la planète ! C'est pathétique à souhait. Le fait que mon désir pour Xavier se soit atténué n'a rien à voir avec lui, ironiquement, c'est seulement que ça m'effraie tellement de m'engager dans une relation sérieuse... aussi sérieuse que le mariage... Je ne crois pas être à la hauteur de ses attentes, puis-je seulement m'imaginer lui donner des enfants ?! J'essaie d'oublier toutes ces questions, je continue de le dévêtir. Je m'attaque à ses pantalons, je prends bien le temps de caresser son corps, de lui offrir un peu de plaisir, de douceur et de passion. Je sais faire. Je l'ai fait si longtemps pour l'argent...

Je la laisse faire, mais je sens bien qu'il n'y met pas tout son coeur. Ça me dérange un peu, mais je préfère ne rien dire, de peur qu'elle cesse ça la et que je me retrouve encore une fois privé de sexe. Trois semaine c'est quand même long alors j'en ai vraiment envie. Je l'embrasse doucement dans le cou alors qu'elle détache ma ceinture ainsi que mes pantalons. Je passe mes mains dans son dos et je désagraffe son soutien gorge. Je descend doucement mes baiser vers sa poitrine. Je veux lui faire plaisir moi aussi.

Je le connais presque par coeur, parce que j'ai l'habitude de rapidement cerné les gens, ce qu'ils aiment ou pas, et disons que je n'en suis pas à ma première fois avec Xavier. Une fois que j'ai terminé de le déshabillé, et que je suis moi-même presque nue, je caresse son corps, ses fesses surtout, alors que je le sens vraiment bouillant de désir. Je le pousse doucement pour qu'il s'allonge sur le dos. Je me penche en retenant mes cheveux pour l'embrasser dans le cou, sur son torse.. Mais bien vite, je m'assis à califourchon sur lui, de manière à lui permettre de me pénétrer.

Je vois pas sa manière d'agir qu'elle souhaite en finir le plus rapidement possible. Normalement on prend bien plus de temps pour se caresser et se toucher avant d'entamer les choses sérieuse. Je sais qu'elle ne souhaite que me faire plaisir. Je trouve le geste "gentil" mais d'un autre côté ça m'achale un peu. J'ai l'impression qu'elle me traite comme un client qui la paye assez mal pour passer la nuit avec. Je la regarde dans les yeux lorsqu'elle s'assois sur moi et je caresse doucement ses hanches et son dos avant de la pénétrer.

Nos regards se croisent. Je m'efforce du mieux que je le peux de ne pas détourner les yeux, mais je suis loin, très loin. Mes yeux sont vitreux. Je tente d'esquisser un faible sourire, tandis que je sens ses mains sur mes hanches. Mais bientôt, je ferme les yeux en le sentant en moi en soupirant lentement. Il n'est pas pleinement satisfait, moi non plus, alors pourquoi le fait-on ? Mais bien évidemment, ces questions restent au fond de ma tête. Je l'aide un peu en faisant quelques mouvements du bassin. Nous continuons ainsi un moment, alors que le plaisir n'est qu'à demi au rendez-vous.

Au bout d'un certain temps, je sens que le plaisir n'y est pas, et franchement je trouve le tout très peu agréable. Je fini par me retirer et je regarde Laura dans les yeux. Je vois bien qu'elle en a pas envie et franchement si c'est pour être ainsi je préfère ma main. Je baisse la tête et je soupire.

-T'en a pas envie n'est-ce pas?

Je déteste la tournure de la situation, je ne veux surtout pas que ça se passe comme ça. Je m'allonge sur lui, mal à l'aise, mais je refuse que ça se termine comme ça.

« Xavier... » Je l'embrasse dans le cou, le sentant soupirer d'agacement sans doute, ou je ne sais quoi. Il ne s'est jamais énervé contre moi, jamais. Et Dieu sait qu'il aurait eu des raisons de le faire. « J'ai envie, je sais pas... » Je ne cesse pas de l'embrasser, de caresser sa peau du bout des doigts. Je ne veux pas qu'il perde son intérêt, je souhaite réellement le satisfaire ce soir. « Fais moi l'amour, arrête de te casser la tête... »

Je frissone à sentir ses mains parcourir mon corps mais je ne cesse de me dire qu'elle ne me prend que pour un client. Ça m'énerve royalement, mais qu'est ce que je peux y faire? Je lui souris doucement et je l'embrasse avant de la coucher sur le dos pour la pénétrer de nouveau. Je fais de lent mouvement de va et viens en elle. Je vais prendre tout mon temps, peut être qu'ave cela je vais réussir à lui donner un minimum de plaisir.