Laura anyways (Zach/Laura/Xavier)

Victoire : il cède. C'est ce que je voulais, et je le voulais ardemment. Je m'allonge sur le dos alors qu'il m'y installe, je le laisse venir s'installer au dessus de moi, remontant légèrement mes jambes chaque côté de lui. Je veux qu'il soit heureux, je le veux vraiment, et je sais que ça passe par là, même si ce n'est pas que le sexe qui fera de notre relation une relation en santé. Je ferme les yeux alors qu'il me pénètre de nouveau et je me mords lentement la lèvre inférieure. Ce n'est jamais désagréable d'être dans ses bras, ce n'est pas ça. Mais après un moment, je sens un certain plaisir me gagner, je suis bien, c'est bien... Mais ce n'est pas suffisant. Je me sens un peu paniquée, parce que je ne veux pas qu'il se frustre de ne pas arriver où il veut en arriver, alors je le serre contre moi en soupirant lentement, lui demandant à l'oreille : « On l'a assez fait en douceur, non ? » d'une petite voix. Je crois qu'une des choses qui me bloque, c'est ce trop plein de douceur, d'amour, de... tout ce que je ne ressens pas... Ou que je ressens un peu, mais qui me fait trop mal. Je ne veux pas aimer un autre homme. Je ne veux plus aimer qui que ce soit.

Je sens qu'elle commence à aimer ce que je fais. Elle me murmure à l'oreille qu'elle croit qu'on a été assez longtemps en douceur. Je lui souris doucement et j'accélère mes coups de bassin. J'avoue que ça fais du bien de changer de rythme. Je me penche sur elle pour venir attraper ses lèvres entre deux coup de reins. Je sens que je vais bientôt atteindre l'extase. J'espère que c'est aussi le cas pour Laura.

J'essaie de tout oublier, de me concentrer uniquement sur le moment que je suis en train de vivre et cela finit par fonctionner, sans oublier que la température commence à monter, qu'il s'implique de plus en plus. Je finis par me laisser aller, par me décoincer un peu. Ce n'est pas que j'étais tendue, mais j'avais du mal à simplement penser à prendre et à donner du plaisir avec lui, parce que je me pose trop de questions sur tout ce qui se passe. Enfin, j'ai la sensation de retrouver cette facilité à lui faire l'amour. Lorsqu'il atteint enfin le sommet de son plaisir, je gémis de plaisir lentement, même si je n'y suis pas tout à fait, parce que je n'ai pas envie qu'il en soit frustré encore une fois. Moi-même je suis un peu emmerdée, mais tant pis. C'était bien quand même, c'était même très bien. Je n'ai pas envie de parler, alors je l'embrasse langoureusement, longuement..

Je le vois bien qu'elle fait semblant d'avoir atteint le sommet de son plaisir simplement pour me faire plaisir, mais je ne dis rien. Je me retire et m'étend à côté d'elle et je prolonge son baiser doucement. Je fini par la serrer dans mes bras doucement et je l'embrasse tendrement dans le cou. Durant nos ébats, j'ai du entendre sonner à la porte, mais tant pis, le livreur a bien du voir qu'on était occupé.

Je me serre contre lui, où il fait chaud. Je suis bien, ça c'est la vérité. Je me sens paisible dans ses bras, contre la chaleur de son corps musclé. Je garde les yeux fermés après avoir échangé de longs baisers avec lui. J'aimerais tant, mais tant, être en mesure de le rendre heureux. Je me sens égoïste d'accepter tout ce qu'il m'offre, et son coeur, alors que je ne lui rends rien. Je suis consciente que ce n'est pas en couchant de lui de temps à autre que je vais réussir cela. Je chasse ces pensées de mon esprits lentement.