Let's have some fun (Matteo/Mae/Sadie + Zach/Laura + Dean + Lexie)

Je lui souris tendrement et lui attrape la main alors que nous nous dirigons vers le bar. Heureusement, il n'est pas très loin. Nous rentront et rapidement on se dirige vers l'étage du haut pour se rendre à la chambre de Matteo. Si tôt fait je ferme la porte derrière lui et attrape ses lèvres de nouveau pendant que je commence à lui retirer sa chemise.

En assez peu de temps je dois dire, nous nous retrouvons dans ma chambre, l'ancienne de Laura. Je dois dire que je n'ai pas retoucher la décoration, et que ça rappelle donc assez aisément notre rouquine, mais je crois que Mae souhaite penser à tout sauf à ça. Lorsqu'elle commence à me retirer ma chemise, je réalise que tout ça est bel et bien concret. Bon, depuis tantôt que je stresse, je finis par céder, par oublier. Elle la retire complètement et je la regarde dans les yeux. J'ai tellement de respect pour le corps féminin. Je trouve que c'est magnifique, le corps d'une femme, je ne sais pas comment l'exprimer, mais il ne m'est jamais arrivé de toute ma vie de ressentir un désir sexuel pour l'une d'entre elles. Enfin, je lui retire tout de même son t-shirt en caressant du bout des doigts sa peau, ne privant pas mon regard de cette... disons, architecture à couper le souffle.

Je lève les bras lorsque je sens qu'il veut me retirer mon chandail. Je le regarde et je frissone au contact de ses mains contre ma peau. Je ne pense plus à rien, tout ce que je veux c'est avoir une bonne partie de jambe en l'air et c'est tout. Je ne regarde même pas alentour de moi, je garde mon regard sur Matteo, puisque je sais dans quel chambre nous nous trouvons et franchement je n'ai pas envie de penser à elle. C'est un peu à cause d'elle que je fais tout cela a vrai dire...J'attire Matteo vers moi et je vais m'étendre sur le lit. Je veux sentir son corps contre le mien.

Je ne rouspète pas, je m'allonge sur elle puisqu'elle m'attire contre son corps. Je reprends les baisers, je ne me sens pas tout à fait à mon aise, mais je me sens plutôt bien quand même. Je glisse mes mains sur son cou, puis vers son dos où je détache son soutien-gorge délicatement. Curieusement sans aucun mal aussi, mais qu'importe. Ensuite, ce sont ses pantalons que je détache. Tout en douceur, délicatement.

Pour un mec qui n'a jamais touché a une fille de sa vie je dois dire qu'il se débrouille plutôt bien. Je suis presque nue alors que lui a encore ses pantalons sur le dos. JE glisse donc lentement mes mains vers sa ceinture et je la détache lentement. Puis finalement ses pantalons se retrouve au sol bien assez vite. Je fini par me tourner, question de m'allonger contre lui et je commence à couvrir son torse de baiser.

Je frisonne. Elle fait preuve d'une douceur à laquelle je n'ai jamais goûté. Ce n'est pas que les hommes n'en sont pas capables, j'en ai connus de très doux, de très tendres, mais plutôt que c'est simplement... différent. L'effet que ça me fait est difficile à décrire, mais j'ai cessé de me poser trop de questions, sinon je serais probablement déjà devenu complètement dingue à l'heure actuelle. Elle me retire mes pantalons, je n'ai plus que mes boxers et elle, sa culotte. Je ne peux m'empêcher de caresser sa poitrine, je murmure doucement : « T'es magnifique... » Ça n'a probablement pas le même sens que ça aurait de la bouche d'un autre homme, mais je le pense vraiment. De toute façon, je ne crois pas que j'attire Maelya vraiment plus, elle-même ne s'intéresse pas à moi de cette façon... malgré ce qui est en train de se passer.

Je lui souris lorsqu'il me dit que je suis magnifique. Je ne sais pas pourquoi mais venant de lui ça me fait chaud au coeur. Je sens qu'il le pense vraiment. Je recommence à l'embrasser sur le torse et je me descend lentement jusqu'à atteindre la bosse qui est en train de se former dans ses boxer. Je lève les yeux vers lui avant de me mettre à embrasser son sexe par dessus ses boxers. Finalement je termine de le déshabiller et je me penche de nouveau vers lui pour lui faire une fellation.

Un mot d'ordre : je la laisse faire ce qu'elle veut. Ce n'est pas que je ne participe pas, car malgré moi je le fais. Je n'aurais pas vraiment cru que ça se serait produit, mais il faut croire que ses gestes ne sont pas innocents et que ses caresses, et ses baisers finissent par porter fruit et me faire physiquement réagir. Je me sens comme... au paradis, dans un nuage de douceur, de confort, de plaisir. Inutile de dire que ça fait du bien de vivre ça, même momentanément, après tout ce qui se passe ces derniers temps. Mais lorsqu'elle commence à me sucer, je ne réponds plus de moi-même. La réaction est bel et bien là, et je ne me fais pas prier. J'arrive presque à en oublier ses courbes et son sexe.

Je vois bien que ce que je fais le fait réagir. Je l'entends gemir de plaisir, ce qui me donne juste plus envie de continuer. Lorsque je sens qu'il est vraient excité je me remonte vers lui pour l'embrasser de nouveau. Je retire ma culotte, question de me retrouver entièrement nue devant lui. La, j'ai plus envie de lui que jamais. Je n'attend juste qu'il passe à l'acte.

Maelya parvient à ne pas me rendre nerveux du tout, ce que je n'aurais vraiment jamais cru possible vu que ce je m'apprête à faire. C'est ma première fois avec une fille et euh, honnêtement probablement ma dernière parce que je ne vois aucune raison de répéter l'expérience. Mais là, en ce qui concerne l'instant présent, je suis bien et je n'ai absolument pas l'intention de m'arrêter maintenant. J'ai un peu de mal à me retenir, disons que j'ai vraiment envie de me jeter tête première, mais je m'étire légèrement, le souffle court, pour attraper des condoms dans la table de chevet (curieux à dire, mais ils étaient déjà là, je les ai trouvé en arrivant ici et je les ai laissé en place, voilà que je viens de m'en souvenir) et j'en enfile un. Ces quelques secondes passées, je l'embrasse tendrement avant de me retourner de côté à nouveau, la laissant au dessous de moi cette fois, et de la pénétrer doucement. La sensation est tellement nouvelle, tellement différente, et l'avoir dans les bras, au dessous de moi, comme ça. Je perds un peu la tête.

Le voir S'étirer pour attraper un truc dans la table de chevet de Laura me fait plus ou moins mal...c'est que normalement se sont les condoms qu'elle a mit la pour ses clients. Mais bon, je ne perd pas trop de temps à penser à cela, puisque Matteo viens s'étendre sur moi. Je le regarde dans les yeux doucement et je sens qu'il me pénètre. Je ne peu retenir un gémissement de plaisir. Je referme les poingt sur les draps alors qu'il commence à faire des mouvements de va et viens en moi. Décidément il sait s'y prendre.

***

Je suis couché sur le côté, la tête contre le torse à Matteo. Nous cherchons encore tout les deux notres souffles. Je viens de passer un moment assez magique avec lui. Jamais je n'aurais pu m'imaginer qu'il était un si bon amant. Distraitement je caresse son torse du bout des doigts. Je suis tellement bien dans ses bras. Je n'ai aucunement envie de m'en aller.

Je regarde le plafond, silencieux, mais cherchant toujours un peu mon souffle. J'ai un bras autour de ses épaules, l'autre main appuyée sur mon ventre. Nous avons les draps enroulés autour de nous, disons que... nous sommes bien. Je suis bien. Après de longues minutes ainsi, je finis par dire tout doucement : « C'est un peu débile tout ça, non ? » Après tout... oui, ce l'est, tout simplement. Mais je ne cherche à rien dire d'autre que ce que c'est, pas à faire des reproches ou à sous-entendre quoi que ce soit. Je tourne la tête vers elle et la regarde. « Fais moi plaisir par contre, promets moi de ne pas coucher avec un tas de mecs venus de nulle part pour te sentir mieux. » Je caresse ses cheveux, puis sa joue.

Je souris doucement lorsqu'il me dit que c'est débile tout cela. Il a bien raison. J'hoche la tête doucement et je lève la tête vers lui lorsqu'il me demande de lui promettre un truc. Je lui souris et je penche la tête pour sentir sa caresse contre ma joue.

-Et les filles ça compte?

Dis-je en ayant un petit rire. Je me redresse un peu

-Je te le promet.

Je souris un peu, rassuré qu'elle me le promette en tout cas. Je refuse de voir une autre "Laura" ici, ce serait trop dur... Surtout que franchement, je me sentirais incroyablement coupable d'avoir participé à cela. Je ne sais pas trop quoi lui dire à sa question :

« Je ne vais pas non plus surveiller qui passe dans ton lit... » je dis sur un ton légèrement moqueur, mais sincère. Ça la regarde ce qu'elle fait, mais j'ai voulu dire que ce n'est pas une manière de réellement régler quoi que ce soit. « Tu peux venir quand tu veux, ok ? Je sais que cette pièce... compte... pour toi. Et je ne compte pas la changer. »

Je lui souris doucement

-I might take you up on that

dis-je doucement alors que je me redresse complètement. Je dois admettre que le lit de Laura, enfin celui de Matteo est présent et bien plus confortable que mon petit matelas soufflé que j'ai dans ma chambre présentement, puisque je refuse de partager mon lit avec Lexie depuis que nous sommes plus en couple. Je m'étire doucement et j'attrape mes sous vêtements que j'enfile et je me tourne vers Matteo.

-Merci Matteo, sérieusement...

Je me penche vers lui et je l'embrasse de nouveau tendrement.

Après qu'elle se soit éloignée un peu, après m'avoir embrassé, je murmure : « J'ai un peu de mal à accepter des remerciements... » Mais étrangement, je suis paisible. En tout cas, tout de même je la laisse partir, je crois que... Au moins, elle sait que je suis là pour elle quoi qu'il se passe et qu'elle peut compter sur moi à tout moment. Je reste ainsi allongé dans le lit tandis qu'elle se rhabille entièrement. Apparemment, elle ne souhaite pas rester cette nuit, mais je crois que... c'est peut-être mieux ainsi, ce... serait trop bizarre pour le moment. Je la laisse ramasser ses choses et partir avant de moi-même me redresser et saisir mes vêtements. Je soupire lentement en enfilant mes boxers.

-Pourquoi pas?

Dis-je en terminant de me rhabiller, en fait je n'ai enfiler que mon chandail puisque je vais me changer de nouveau en arrivant dans ma chambre. Je me tourne vers lui et je viens caresser sa joue doucement.

-Je vais te laisser, mais tu risque de me voir souvent.

Dis-je en lui faisant un mince sourire. Sur ce, je quitte la chambre pour me diriger vers la mienne, un peu a contre coeur. J'aurais bien aimer rester pour la nuit et tout, mais ça aurais fait trop étrange, alors je préfère remettre ça a une autre fois.

Je suis encore dans le corridor, pour me rendre à ma chambre, lorsque je vois Maelya sortir de la chambre de... non c'est pas vrai? Elle sort avec un simple chandail sur le dos, ses jeans dans ses mains. Je m'approche doucement... et je confirme mes doutes. Elle viens de sortir de la chambre de Laura, qui est maintenant celle de Matteo. Je croise les bras et m'acotte sur le cadre de porte, puisque la porte est encore entre ouverte. Je regarde Matteo qui se rhabille.

-Tu as eu du plaisir avec Maelya?

Je suis perdu dans mes pensées quand il apparait... Toujours dans les moments où je ne m'y attends pas le moindrement apparemment. Je lève les yeux vers lui en m'immobilisant, ne sachant pas trop comment réagir durant quelques secondes. Je finis par détourner la tête en terminant de m'habiller. Pas trop gênant, ce n'est pas comme s'il ne m'avait jamais vu nu.

« Ça ne te regarde pas. »

Je me sens étrange, car c'est bizarre il faut le reconnaitre, que j'aie couché avec une fille. Mais c'est vrai : ça ne concerne pas le moindrement Dean. « Tu dirais la même chose si c'était un mec qui sortait de ma chambre ? » C'est sorti tout seul. Trop vite, et sèchement. Je soupire. À quoi bon m'adonner à ce petit jeu avec lui ?

-Non parce que t'es supposé être Gay et donc les gay ça ne couche pas avec des filles.

Je soupire et je rentre dans la chambre, tout en refermant la porte.

-Toi tu t'envoie en l'air avec Maélya et moi j'ai du mal a faire l'amour à ma copine à cause de toi!

Je m'approche de lui.

-Veut-tu bien me dire c'est quoi le problème dans cette équation?

« T'y connais rien, au fait d'être gay. » je lui dis sèchement de nouveau, portant mes yeux sur lui alors qu'il est entré, qu'il s'est approché avec une évidente colère. Mais ce qu'il a dit m'a plutôt... ébranlé. Je ne savais pas qu'il avait, disons, des problèmes avec Juliet en ce moment. Encore moins à cause de moi, j'ai presque du mal à y croire.

« À t'écouter, Dean, tout serait blanc ou noir et aussi simple que ça. »

Est-ce que je sous-entends là-dedans que lui-même se trouve peut-être plus dans une zone grise ? ... Je n'oserais pas, mais je lui donne entièrement le droit de comprendre ce qu'il veut comprendre.

« Je suis pas ton psy. Si tu bandes pas devant une fille, et que tu veux me mettre ça sur le dos, je n'ai rien à te dire. Laisse moi tranquille. »

Je détourne les yeux à nouveau. Parce que ça me fait mal qu'il soit là. Toute cette conversation me blesse. Je reste torse nu, et je m'allonge sur le lit en soupirant profondément. Je ne sais pas quoi lui dire. Et pourquoi devrait-on parler quand lui le décide ? Quand moi je voulais parler, il m'a envoyer chier après tout.

Je suis près de lui et je dois dire que son odeur me fait fondre.J'ai très envie d'aller me coller sur lui et de caresser son torse du bout de mes doigt, mais non je dois me retenir. Je le regarde me répondre que selon moi tout devrais être noir ou blanc et je pousse un profond soupir.

-Ouais je te met ça sur le dos, c'est a cause de toi que je n'arrive plus à bander devant Juliet. Si tu n'avais pas eu la brilliante idée de revenir ici, je serais encore capable de lui faire l'amour!

Je le regarde aller s'étendre sur le lit tout en me disant de le laisser tranquille. Je croise les bras et penche la tête sur le côté

-Et si j'ai pas envie de te laisser tranquille?

Du baratin, encore et toujours, je soupire et roule les yeux. Je ne suis pas réellement en colère contre lui, mais je ne suis pas vraiment heureux que cette conversation soit en train de se passer. Je n'en ai pas envie. Je ne m'y sens pas prêt. Je déteste ça en fait, c'est aussi simple.

« C'était insupportable pour moi d'être là-bas et de ne pas pouvoir te parler, de ne pas savoir ce que tu pensais de tout ça, d'être parti sans que rien ne soit clair entre nous... » Je soupire à nouveau en posant mes yeux sur lui cette fois. « Tu ne penses toujours qu'à toi, crois-tu que je suis bien dans tout ça ? Crois-tu que j'ai passé d'agréables mois loin d'ici ? Mais ils ont sûrement été meilleurs que si j'avais su que tu baisais une fille. »

Légèrement furieux, peut-être jaloux, je détourne la tête. S'il ne veut pas me laisser tranquille, alors il fait bien d'être prêt à ce que je lui dise ce que je pense vraiment, car j'en ai marre de me retenir.

-Si tu n'avais pas attendu à la dernière minute aussi pour me dire que tu partais en tournée je ne serais peut être pas autant en criss après toi.

Je soupire et je viens m'assoir sur le bout du lit. J'ai beau être en colère après lui, une partie de moi ne peut s'empêcher d'avoir envie de lui et de le toucher.

-Si tu savais tout ce qui se passe dans ma tête..

Dis-je doucement relâchant un peu ma méchanceté. Après tout, je suis avec lui présentement non? Pourquoi ne pas..en profiter?

Je le regarde venir s'asseoir et je soupire une nouvelle fois. J'ai un peu de mal à me retenir de ne pas le faire, mais il est impossible d'oublier à quel point toute cette situation est pathétique à souhait.

« Je n'avais aucune idée que tu venais me voir. Encore moins qu'on coucherait ensemble. Je ne savais pas comment te le dire. »

Ça a l'air con et si simple dit ainsi, mais c'est pourtant rien que ça la vérité, rien d'autre.